En marge du développement de notre plateforme de données sur la gouvernance, la violence et les conflits, nous lançons une série de recherches sur des thèmes connexes. Les sujets ont été identifiés à l’issue de travaux conduits au cours des dix dernières années. Les recherches prévues seront conduites de façon continue en exploitant les données du monitoring des conflits et de la violence d’une part et celles du mapping des acteurs de la région d’autre part.
La firme a entamé des recherches sur 15 thèmes qui feront l’objet de colloques et de rencontres professionnelles au cours des mois à venir. Elle prévoit de mettre les résultats des recherches à la disposition des décideurs de la région. Outre les pays où l’extrémisme violent sévit de façon ouverte depuis quelques années, les travaux ciblent également les autres pays de la région. L’approche est basée sur la logique selon laquelle des formes éphémères de conflits communautaires, de malaises sociaux ou d’autres facteurs de radicalisation doivent être identifiés de manière précoce. Ainsi les gouvernements des pays concernés auront-ils la possibilité de prendre des mesures idoines pour prévenir l’extrémisme violent.
C’est une impressionnante équipe d’experts multidisciplinaires qui a été mis en place pour mettre en oeuvre le programme ambitieux. Outre les personnes recrutées pour assurer la gestion de la plateforme, notamment la veille sur les violences et la mise à jour continue de la base de données, ALG a fait appel à des universitaires, consultants, analystes, journalistes, militants de la société civile, etc…
La plateforme régionale de données qui est installée à Accra deviendra une source de référence pour cerner la situation dans la région d’Afrique de l’Ouest et le Sahel.